Recruté l’été dernier par l’ASSE, Yunis Abdelhamid a connu un véritable trou d’air. Pointé du doigt et mis à l’écart par son entraîneur, le défenseur marocain est en train de redevenir incontournable. Inespéré !
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Au cœur du naufrage contre l’OGC Nice au soir du 20 septembre (8-0), Yunis Abdelhamid a littéralement sombré sans réussir à sortir la tête de l’eau. A 37 ans, le défenseur marocain est pourtant venu dans le Forez pour devenir le patron et la « caution Ligue 1 » du nouveau projet porté par Kilmer Group. Fragile et friable, Abdelhamid a dû passer par la case banc de touche, un long moment, pour pouvoir se reconstruire. Et une partie des supporters stéphanois commençaient même à tirer un trait sur le soldat Abdelhamid…
Le retour du roi
Soutenu à plusieurs reprises par Olivier Dall’Oglio, Yunis Abdelhamid a accepté d’être mis en retrait. Précieux pour le vestiaire, l’expérimenté défenseur a continué de jouer un rôle mais à côté du terrain. Une période compliquée qu’il a su traverser pour mieux rebondir. Depuis trois rencontres, il organise un come-back inespéré. Et contre Toulouse, Yunis Abdelhamid a même été le meilleur malgré la défaite (2-1).
Un pilier pour le groupe
De retour, Yunis Abdelhamid va pouvoir apporter la sérénité qui manque cruellement à cette défense stéphanoise, deuxième plus mauvaise de Ligue 1 avec 34 buts encaissés (seul Montpellier fait pire avec 38 buts concédés). Physiquement, le Marocain est prêt. Mentalement, il semble l’être tout autant. Et il sera incontournable pour la seconde partie de saison et la difficile lutte pour le maintien. Un défi qu’il a plusieurs fois relevé dans sa carrière.
